L'AGENDA DE NOS ANIMATIONS

Joëlle ZASK nous fera le plaisir d'une présentation de son dernier travail : Admirer: éloge d'un sentiment qui nous fait grandir (ed. Premier Parallèle)

Enquête philosophique sur le sentiment d'admiration, que l'auteure présente comme un antidote à l'indifférence ou le fanatisme des sociétés contemporaines. En questionnant des philosophes, des scientifiques, des artisans, des personnes célèbres et des inconnus, elle célèbre cette ouverture de l'esprit à l'exploration qui permet de devenir agent de son propre désir de savoir.

Avec L'élargissement, l'écrivain autrichien Robert Menasse, après le très remarqué La capitale, continue son oeuvre d'écriture d'un grand roman européen contemporain.

Nous avons la joie de recevoir Simon Lamouret en dédicace à Atout Livre BD !

Bangalore, sa première bande dessinée parue en 2017 et rééditée en couleurs en 2021, est une suite de dessins d'observation et de scènes vues et vécues en Inde, où il a passé cinq ans.
L'Alcazar est le récit de la construction d'un immeuble des premiers gravats à l'inauguration qui nous offre une photographie de l'Inde contemporaine, où l'on voit les différentes ethnies, le système des castes encore très présent, ceux qui rêvent d'une élévation sociale comme ceux qui profitent d'un job bien payé pour retourner ensuite en famille à la campagne.
Virage à 180 degrés pour son dernier ouvrage, L'homme miroir, paru début février, où nous suivons le temps d'un été une jeune femme son fils et ses parents qui vident et prennent possession d'une maison, et des souvenirs de celui qui l'a habité.

Ce que l'on aime chez Simon Lamouret, c'est son dessin, ses couleurs, sa façon de dresser le portrait de personnages plus que réels, son humour, et sa grande humanité.
Ne manquez pas cette occasion de découvrir ses bandes dessinées et de vous les faire dédicacer !

Vous l'attendiez. Il a eu un empêchement. Mais nous sommes ravis de vous annoncer que Joann Sfar sera parmi nous le 26 avril pour sa nouvelle BD, Nous vivrons, à paraître aux Arènes le 23 avril.

Auteur prolifique et protéiforme, Joann Sfar est bien connu pour ses séries Le chat du rabbin et Donjon. Il est aussi auteur de carnets et de romans. Il a fait paraître en septembre 2022 La synagogue qui revenait sur son enfance à Nice et ses premiers questionnements politiques et religieux. Dans Les idolâtres, paru en janvier chez Dargaud, il interroge son rapport au dessin, notamment à travers la perte de sa mère.

Avec Nous vivrons, il poursuit sa réflexion autour de la religion et de sa judéité.

On vous espère nombreux ! 

Nous avons l'immense plaisir de recevoir l'écrivaine et reporter Emilienne Malfatto (Prix Albert Londres 2021) qui sera accompagnée du photographe Rafael Roa pour une présentation et des échanges autour de leur récent ouvrage L'absence est une femme aux cheveux noirs - Éditions du Sous-Sol.

Le mot de l'éditeur :

C’est un pays qui veut et qui ne veut pas se souvenir. Ce sont les fantômes de la dictature et les noyés d’un fleuve mensonger. C’est la recherche d’une forme de vérité et d’une mémoire fuyante dans les rues de Buenos Aires et dans les villes argentines où trente mille personnes ont disparu lors de la dernière dictature (1976-1983), et où des centaines d’enfants furent volés par les militaires pour éradiquer le “gène rouge”.
Quarante ans après le retour de la démocratie, dans un pays qui vient de voter contre lui-même, il manque encore des gens en Argentine. Les disparus le sont toujours. Les familles attendent. Certaines personnes ignorent qui elles sont réellement. Dans ce flou permanent, une femme, la narratrice, cherche à percevoir des fragments de cette mémoire voilée et volée sur une terre où, peut‑être, s’est jouée une partie de sa propre histoire familiale.

L’absence est une femme aux cheveux noirs est fait d’images de flou et d’ombres, des photographies comme des éclairs de songes, et un texte fragmenté, comme des trous de mémoire, comme un monologue qui parfois s’emballe et devient fou. Et où, pourtant, tout est vrai.

Une déambulation littéraire et visuelle puissante, où les stigmates du passé se réveillent au contact d’un présent terrible.

La très grande traductrice, (entre autres, de John Irving, Philip Roth, Jack Kerouac, George Orwell, Virginia Woolf, Jonathan Coe, Richard Ford, Bernard Malamud, Aldous Huxley...) Josée Kamoun nous fera l'honneur d'une rencontre autour de son Dictionnaire Amoureux de la traduction.

Entre anecdotes foisonnantes et articles plus savants, Josée Kamoun nous prouve que la traduction "en chair et en os" ne sera pas supplantée par l'IA, et nous propose un voyage dans le monde des traducteurs, ces "auteurs sans l'être, ombres de l'auteur, chiens d'aveugle du lecteur".

Nous avons l'immense joie de recevoir Hervé Le Tellier pour une présentation de son nouveau roman Le nom sur le mur, publié après son exceptionnel Prix Goncourt 2020 L'Anomalie.

"Je ne suis pas l’ami d’André Chaix, et aurais-je d’ailleurs su l’être, moi que presque rien ne relie à lui ? Juste un nom sur le mur.
Chaix était un résistant, un maquisard, un jeune homme à la vie brève comme il y en eut beaucoup.
Je ne savais rien de lui. J’ai posé des questions, j’ai recueilli des fragments d’une mémoire collective, j’ai un peu appris qui il était. Dans cette enquête, beaucoup m’a été donné par chance, presque par miracle, et j’ai vite su que j’aimerais raconter André Chaix. Sans doute, toutes les vies sont romanesques. Certaines plus que d’autres.
Quatre-vingts années ont passé depuis sa mort. Mais à regarder le monde tel qu’il va, je ne doute pas qu’il faille toujours parler de l’Occupation, de la collaboration et du fascisme, du rejet de l’autre jusqu’à sa destruction. Ce livre donne la parole aux idéaux pour lesquels il est mort et questionne notre nature profonde, ce désir d’appartenir à plus grand que nous, qui conduit au meilleur et au pire."